Léa est la personne qui se cache derrière le podcast Le Tilt. Elle a un parcours riche qui l’a amené petit à petit vers plus d’indépendance. La mission qu’elle s’est donnée à travers son podcast : parler du travail sous toutes ses formes, interviewer des experts sur le sujet pour montrer qu’il est possible de prendre le contrôle de sa vie professionnelle et d’être épanoui. Découvrez plus bas son parcours, son point de vue et quelques conseils pour partir à la quête de sens !
1. Bonjour Léa, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Léa, j’ai 26 ans et je pense être quelqu’un de plutôt sociable. J’aime parler, rencontrer, débattre avec mes amis ou de nouvelles rencontres. J’adore écouter et essayer de comprendre les histoires de vie de chacun. A part ça, je pense être quelqu’un d’assez énergique, positive et ambitieuse 🙂
2. Qu’as-tu fait comme études ?
J’ai fait un Bachelor en communication à l’UQAM, au Canada et un MBA en Marketing Digital et Business. Le tout ponctué de pleins de stages dans des structures diverses et variées.
3. Lorsque tu étais en étude, avais-tu une idée du métier que tu souhaitais faire ?
Je me souviens qu’au lycée, j’avais déjà en tête de faire de la communication (à l’époque, la notion de marketing était assez floue pour moi) et ça m’a toujours plus ou moins attiré.
4. Comment as-tu fait pour obtenir ton premier job ?
Pendant ma dernière année d’étude, j’ai passé un entretien pour faire un stage dans une agence de publicité digitale. Au final je n’ai pas été là bas pour diverses raisons. Mais 6 mois plus tard, le patron de cette agence m’a rappelée pour me dire qu’il y avait une création de poste chez eux en tant que Responsable Marketing de l’agence, et qu’il me voyait tout à fait en prendre la responsabilité. On s’est revu, on en a parlé, et j’ai été recrutée. J’ai eu beaucoup de chance, car c’était une création de poste donc j’avais des responsabilités et missions intéressantes et j’étais assez libre de proposer ce qui me semblait pertinent.
5. Avant de créer ton podcast Le Tilt, quel a été ton parcours en entreprise ?
Je suis donc restée 1 an et demi dans cette agence, et j’ai changé en janvier 2020 pour rejoindre une start up early stage dans le domaine du tourisme. On peut le dire, je n’ai pas eu le nez de m’orienter vers le tourisme en 2020, car ça a été très compliqué pour l’entreprise et je suis partie 7 mois plus tard. J’ai lancé mon podcast en side project, quand je suis partie de l’agence de pub, en décembre 2019, c’était en parallèle de mes jobs salariés.

6. Quel a été ton déclic pour te lancer à ton compte ?
Déjà il y a eu la crise, qui a fait que je n’ai pas pu rester dans la start up. A partir de là, j’étais quand même assez perdue sur ce que j’allais faire de ma vie ! Je me suis fait accompagner par une coach géniale. Mais il faut que je mentionne quand même que je suis freelance depuis 2017 à côté de mes jobs salariés. Donc depuis 2017, j’avais déjà des clients ponctuellement. Et en faisant le point avec ma coach, je me suis rendue compte que les missions que je menais pour mes clients étaient toujours source de challenge et de joie. Et je voulais aussi avoir plus de temps à consacrer à mon podcast, ce qui était moyennement compatible avec un travail salarié. Après toutes ces réflexions je me suis donc rendue à l’évidence que le freelancing était certainement la meilleure option pour moi.
7. Peux-tu d’ailleurs nous parler de tes activités ?
Je suis donc freelance en stratégie de marque et de contenus (notamment pour des entreprises dans le domaine des RH, du future of work, et du développement de carrière), et en parallèle je suis podcasteuse 🙂
8. Quelles sont selon toi les compétences que tu as acquises en entreprise, qui te servent aujourd’hui à développer ton entreprise ?
J’ai appris énormément de choses en entreprises : le travail d’équipe, énormément de compétences spécifiques à mon travail de marketeuse (emailing, acquisition naturelle et payante, branding…) et un petit peu de management quand j’ai commencé à avoir de nouvelles personnes dans mon équipe quand j’étais en agence.
9. Tu abordes des sujets liés au bien-être au travail, selon toi, quelles sont les grandes composantes qui favorisent le bien-être au travail ?
Selon moi, la première chose à faire, c’est d’apprendre à se connaître soi-même, car personne ne saura mieux que vous ce qui est bon pour vous. Ensuite, il faut réussir à identifier la vie professionnelle qui nous fait rêver, nous inspire. Et ensuite, passer à l’action 🙂
10. Depuis le début de ton podcast, tu as abordé avec tes invités divers sujets liés au monde du travail. Quels sont les conseils ou sujets qui t’ont le plus marqué ?
Un de mes épisodes préférés est l’épisode 14, que j’ai enregistré avec Insaff El Hassini, sur l’argent et la négociation de salaire. Le travail d’Insaff est d’utilité publique. Toute personne en phase de recherche d’emploi, de négociation ou de re-négociation de salaire devrait l’écouter pour appliquer sa méthode. En plus de ça, Insaff a un parcours super inspirant et est une vraie féministe.
Un autre épisode que j’aime beaucoup est l’épisode 8 avec Marie Vaillant, co-fondatrice de Yemanja. C’est une entreprise libérée, ils ont mis en place une culture d’entreprise super pertinente, qui se base sur la confiance et le fait que tout le monde a un don dans la vie. Ca rassure aussi de se dire qu’il y a des entreprises qui font les choses différemment, dans lesquelles ont peut être très considéré.e.s, respecté.e.s et épanoui.e.s.
12. Dans un podcast, tu parles d’un sujet qui nous touche : râler au boulot ! Qu’est-ce qui selon toi fait que nous râlons tant au travail ?
Comme le dit très bien Sophie, mon invité de l’épisode 18, râler au boulot révèle la frustration que nous pouvons avoir face à un ou plusieurs éléments au travail. Râler sur la RH, râler sur ses collègues, râler sur ses horaires de bureau… L’idée c’est de se demander, quel est mon besoin derrière ma râlerie ?
13. Ton invitée a d’ailleurs partagé dans ce podcast un exercice à faire pour arrêter de râler, peux-tu nous en parler ?
L’idée c’est de mettre un bracelet à un poignet, et dès que l’on râle on change le bracelet de poignet. Il faut tenir le bracelet sur un même poignet pendant minimum 21 jours (car 21 jours, c’est le temps dont à besoin le cerveau pour intégrer une nouvelle habitude. En l’occurrence ici, ne plus râler). Vous verrez que ce n’est pas facile. Sophie elle-même a mis 4 mois à le réaliser.
14. Le mot de la fin :
Je dirais à celles et ceux qui sont en plein questionnements/ changements professionnels qu’il ne sont pas seuls, et que la carrière n’est pas un long fleuve tranquille. Les success stories que l’on voit sur Instagram ou Linkedin sont avant tout du storytelling. Il y a pleins de contenus, d’outils et de coach qui peuvent vous aider pour aller vers une vie pro plus épanouissante 😀
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